skip to Main Content
Menu

« Aquarelle »

Marie-Claire Blais, Catherine Bolduc, Pierre Dorion, Karilee Fuglem, Sky Glabush, Jim Holyoak, Henri Michaux, Goodridge Roberts, Matt Shane, Yves Tessier
Commissaire invité : Michael Merrill

Vernissage : le jeudi 7 mars à 18 h
Exposition : du 8 au 30 mars
Rencontre avec le commissaire : le jeudi 21 mars à 18 h 30

La Galerie McClure est ravie de présenter « Aquarelle ». L’aquarelle, généralement un support transparent, expose la pensée de l’artiste à l’œuvre. Le papier est primordial, offrant le ton le plus léger et, quelle que soit l’approche choisie – téméraire ou précise – il doit être considéré dès le début. Les œuvres présentées dans cette exposition présentent diverses façons de travailler avec l’aquarelle, dont certaines dépassent les limites de ce qui définit le support, d’où les citations entourant le titre de cette exposition.

Cette exposition s’articule autour de deux œuvres, l’une de Henri Michaux (qui a abordé le médium avec ce que le commissaire appelle une «vision intérieure») et l’autre de Goodridge Roberts (une «vision extérieure»). Michaux refusait de peindre un objet existant et Roberts peignait seulement ce qui existait déjà. Michaux évoquait des visions à partir de réactions matérielles tandis que Roberts interprétait la réalité, en plein air.

Les autres artistes de l’exposition occupent différentes positions par rapport à ces idées. Pierre Dorion extrait rigoureusement l’essence de sources photographiques. Catherine Bolduc découvre de nouveaux mondes avec l’encre et l’aquarelle. Karilee Fuglem crée des ‘dessins invisibles’. Matt Shane et Jim Holyoak, qui travaillent souvent ensemble, utilisent l’encre et l’aquarelle pour expérimenter des représentations contemporaines de paysage. Shane crée des panoramas urbains en noir et blanc, tandis que Holyoak s’aventure dans la nature, combinant le dessin en plein air avec des aspects de la peinture à l’encre de Chine, laissant le processus ouvert à l’accident. Yves Tessier crée des œuvres oniriques, alliant des images de la vie, des films, des images trouvées et du fantastique. Marie-Claire Blais trace des motifs optiques délicats avec du pigment. Sky Glabush se réinvente à chaque nouvelle œuvre.

Quel que soit les philosophies picturales, la réalité réside dans les matériaux eux-mêmes – une combinaison de pigment, de gomme arabique, d’eau, de suie, de colle et de papier. Lorsque le papier est saturé d’eau et que la peinture suit sa nature, l’équilibre entre accident et intention est passionnant. Comme toujours, le médium est le message.

Lire le compte rendu de cet exposition dans Le Devoir.

Soutenez votre centre

L’enseignement des arts fait
une différence. Aidez-nous à
bâtir une communauté créative!

Back To Top