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Matthieu Bouchard, Ludovic Cléroux, Allison Katz et Bea Parsons | Touchés par la Lumière : Peinture et Métaphysique

Exposition: Du 2 au 24 octobre 2015
Vernissage: Jeudi le 1er octobre à 18 h
Rencontre avec le commissaire: Jeudi le 8 octobre à 19 h

Touchés par la Lumière : Peinture et Métaphysique est une exposition parrainée par le commissaire David Elliott. Cette exposition présente le travail de quatre artistes (Matthieu Bouchard, Ludovic Cléroux, Allison Katz et Bea Parsons) qui nous rappellent, selon David Elliott, que la peinture métaphysique est bel et bien vivante en ce 21e siècle.

La direction artistique de David Elliott dans cette exposition est sans doute révélatrice de sa fascination pour la métaphysique dans l’art. Loin de limiter la définition de la peinture métaphysique à l’œuvre de De Chirico, il la voit plutôt comme un véritable mouvement dans toute l’histoire de l’art occidental, dès la fin de la période gothique jusqu’à Philip Guston. « Je crois que la meilleure façon de décrire la peinture métaphysique est de l’imaginer comme étant un endroit où le mystère et la certitude sont deux entités liées dans une intense et sublime étreinte. C’est exactement en ce lieu que les quatre artistes pratiquent leur art, affirmant ainsi que la peinture est le médium spéculatif par excellence. » Malgré que leurs styles soient considérablement différents, ils ont en commun le rejet d’un «big, in-your-face statement, » et optent plutôt pour une recherche d’équilibre entre l’ordinaire et l’extraordinaire qui permet de révéler les facettes surprenantes de l’objet le plus banal.

David Elliott écrit avec passion et de manière évocatrice au sujet des quatre artistes sélectionnés pour l’exposition. Matthieu Bouchard, dépeignant des crânes, des cadavres et des scènes de crime, présente un aspect « criminalistique » en alternant entre une interprétation du réalisme magique et une représentation de l’abstraction. « Ses œuvres imprégnées de lumière sont à la fois magnifiques, troublantes et touchantes. On a l’impression qu’elles renferment toujours quelque chose de caché sous la surface tout en étant sur le point d’émerger. » Quant aux salles isolées de Ludovic Cléroux, elles semblent saisir une lumière changeante (et) évoquant le passage du temps. « Un projecteur délaissé au profit de la rigueur de l’observation directe est assis personnifié sur un tabouret comme une des têtes de mannequin de De Chirico dont les yeux reflètent l’ultime connaissance… créant ainsi des espaces d’une grande profondeur, des réservoirs qui font place à une perception, une pensée, une mesure très intenses. » Au sujet d’Allison Katz, David Elliott mentionne que « ses expositions et ses œuvres, sont comme des caméléons, prenant une variété de formes, qu’il s’agisse de l’intégrité concise d’un bouquet de fleurs achetées en boutique reposant sur une étagère ou d’animaux sur un sol enduit de gesso… Allison a l’habileté remarquable de s’introduire dans notre esprit comme si elle voulait accéder à nos rêves, nos fantaisies et à tous les petits détails qui font de nous des êtres humains. » David Elliott compare les peintures de Bea Parsons à des oracles, « envoûtantes grâce à leur lumière intérieure… Ses traits de pinceau tourbillonnants sont à l’image de l’air et de l’eau, des forces de la nature, érodant une forme pour en créer une autre. Ses œuvres montrent la vivacité et le dynamisme du dialogue entre l’abstraction et la représentation au fil des objets peints : une fleur, un vase, la face de la Lune, voire la patte d’un poulet. »

Cette exposition est la preuve irréfutable de tout le pouvoir durable de la peinture, tel que démontré par quatre jeunes artistes dont le travail provoque et fait réfléchir.

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