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Beautés terribles

Exposition : du 2 septembre au 1 octobre 2022
Visite virtuelle guidée : jeudi 1er septembre à 17 h
Vernissage : jeudi 1er septembre à 18 h
Ruche d’art en personne avec Douglas Scholes : samedi 1er octobre de 10 h 30 à 13 h
Conférence supplémentaire de l’artiste dans la galerie : samedi 3 septembre de 14 h à 17 h, jeudi 22 septembre de 14 h à 17 h et vendredi 30 septembre de 14 h à 17 h.

 

Combinant la photographie et des installations vidéo immersives, l’exposition solo Beautés terribles de l’artiste montréalais Douglas Scholes encourage la réflexion sur notre relation collective avec le gaspillage : les ordures, les détritus, les déchets, les ordures, les débris et tout ce qui était désiré, mais qui est maintenant jeté. Dans ses œuvres, Scholes est présent sous la forme d’un personnage appelé l’Éboueur sauvage qui, par le biais de l’humour et d’un subtil sentiment de futilité, change la lentille à travers laquelle nous percevons les choses en collectant et mettant en relation avec les objets non désirés, utilisés et jetés qui s’accumulent dans divers paysages, y compris les tourbillons en bordure de route, ou des friches déclassées et clandestines.

S’accumulant dans des lieux distincts, mais que l’on retrouve également dans toutes les communautés, villes et villages, la valeur autrefois associée à ces terribles beautés est supprimée, les plaçant dans un vide de sens, souvent imprégné de honte, de culpabilité et d’incertitude quant au statut de l’objet. Et pourtant, la beauté est également évidente dans la forme, la couleur, le cadre où se trouvent les déchets. Comme des corbeaux curieux, les fragments colorés attirent notre attention.

La complexité sublime de nos interactions avec ces objets et ces espaces définit la structure de l’exposition. Le premier espace accueille les portraits épurés de fragments matériels sous forme de photographies d’art encadrées. En mettant l’accent sur la couleur, la forme et la texture, les détritus sont transformés, comme une relique historique d’un passé révolu, en un objet à nouveau désiré. Par contraste, à travers le rideau du deuxième espace, on trouve des moniteurs et des écrans de différentes tailles qui invitent les gens à se joindre au l’Éboueur sauvage dans ses pérégrinations à travers divers paysages de matériaux de rebut accumulés ; des voyages de Londres, au Royaume-Uni, aux montagnes Rocheuses en Alberta, aux Îles-de-la-Madeleine, à Sainte-Thérèse et à Sherbrooke, au Québec. Bien que chaque vidéo mette en lumière des actions dans des paysages de déchets distincts, il est clair que ces scènes ne sont qu’une des manifestations omniprésentes d’espaces similaires qui existent et marquent l’anthropocène.

Cette double présentation n’a pas pour but de raréfier ou d’élever les déchets. L’objectif est plutôt de reconnaître ces choses qui ont été jetées comme des fragments d’expériences partagées qui forment l’agrégat de personnes vivant ensemble, le monde visible (et pourtant invisible) qui nous entoure.

Douglas Scholes utilise la pragmatique à travers des actes de jeu poétiques et romantiques pour décoder et révéler une réalité syntaxique des choses et les imaginaires non articulés que l’on trouve dans les choses que nous tenons pour acquises. Diplômé de l’Université du Québec à Montréal (Maitrise en arts visuel et médiatiques, 2001), Scholes a eu des expositions et des résidences au Canada, aux États-Unis et en Europe. Scholes est représenté par la galerie Robertson Arès à Montréal.

L’artiste remercie le Conseil des arts du Canada de son soutien.

La Galerie McClure remercie le Conseil des arts de Montréal de son appui financier.

www.dougscholes.ca/fr/

 

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