skip to Main Content
Menu

Joëlle Morosoli Chaos pénétrable

Vernissage: Jeudi le 5 janvier à 18 h
Exposition: du 6 au 28 janvier 2017

La galerie McClure est heureuse de présenter les œuvres de Joëlle Morosoli dans le cadre de l’exposition Chaos pénétrable. Depuis plus d’une vingtaine d’années, Morosoli réalise des sculptures en mouvement. Pour cette exposition réalisée en collaboration avec Rolf Morosoli, deux installations majeures, Trame funeste et Dédale végétal, occuperont tout l’espace de la galerie afin de fournir une expérience à la fois multi-sensorielle et émotive au visiteur. «Je recherche dans mes installations cinétiques une gamme de sensations que seul le rythme parvient à rendre. Mon objectif n’est pas de faire bouger des formes, mais de donner une forme au mouvement en transformant la galerie par le déploiement de volumes, par la modification des couleurs, par des ombres mouvantes qui envahissent l’espace.» Convié à déambuler à travers les installations, le visiteur est ainsi, en raison du mouvement, confronté à la notion du temps.

Dans la grande salle, un amas de fils informes s’élève du plancher. Ces fils se structurent en barreaux créant une série de cloisons sur lesquelles apparaissent des formes humaines. À l’extension finale des fils, ces personnages suggèrent par leur expression corporelle le désir de s’évader. Trame funeste se veut une allégorie du monde secret de nos impuissances et de nos interdits. L’installation Dédale végétal quant à elle envahit la petite salle par une série de panneaux de grandes dimensions. Plus au moins penchés, les panneaux décrivent la trajectoire qu’emprunterait l’un d’eux sur le point de tomber. Ces panneaux ajourés qui dégagent des formes végétales s’agencent en une forêt fantomatique dans laquelle on peut se perdre.

Chaos pénétrable traite de l’enfermement et de l’envahissement à travers un environnement en mouvement qui plonge le visiteur dans une expérience temporelle qui angoisse, fascine, trouble.

Titulaire d’un doctorat de l’Université Paris 8 en Esthétique, sciences et technologie des arts, JOËLLE MOROSOLI a réalisé une trentaine d’expositions solos et vingt-cinq œuvres publiques. Cofondatrice de la revue Espace, elle a été adjointe à la direction durant une dizaine d’années. En 2007, elle a publié un essai intitulé L’installation en mouvement Une esthétique de la violence aux Éditions d’Art LeSabord. Il s’agit d’un livre qui traite du mouvement dans l’art corporel ainsi que dans des installations cinétiques, vidéographiques et numériques. Elle vit, travaille à Montréal et enseigne les arts au Cégep de St-Laurent.

Soutenez votre centre

L’enseignement des arts fait
une différence. Aidez-nous à
bâtir une communauté créative!

Back To Top