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Saison 2014 – 2015

 

Cécil Ronc Le pays où l’on n’arrive jamais
Virginia McClure Ceramic Biennale Caméléon
Renée Duval Gods and Monsters
Ben Klein Generator
Karilee Fuglem January light, so light
Dennis Ekstedt Megalopolis
Maskull Lasserre Pendulum
Exposition annuelle des étudiants 2015
Jennifer Hornyak The Figure Revised
Sue Rusk Ephemera

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Cécile Ronc Le pays où l’on n’arrive jamais

Expoition : Du 5 au 27 septembre 2014
Vernissage : Jeudi le 4 septembre à 18 h

La Galerie McClure est heureuse de présenter le travail de Cécile Ronc dans le cadre de l’exposition Le pays où l’on n’arrive jamais. Ses toiles révèlent l’espace pictural auquel elle aspire : une terre peuplée d’impressions diverses et de réminiscences paysagistes vécues ou rêvées.
L’évolution récente du travail de Ronc s’est imposée comme une solution naturelle à son désir de suggérer la mémoire des paysages lunaires d’Islande. Dans ce « pays palimpseste », dit-elle, « l’histoire de la terre est à nu, ses rides évidentes : les traces d’érosion, d’irrigation, ainsi que les flux qui creusent, qui modèlent, sont comme les veines, le souffle qui alimentent le corps.» L’influence de ces terres insolites l’a conduit à développer une manière de peindre fluide, Iaissant sa place au hasard et au “naturel”, incitant sa peinture à se rapprocher de son fantasme de se faire paysage, autrement dit d’imiter la manière dont crée la nature.

Le pays où l’on n’arrive jamais est le pays que s’obstinent à retrouver les personnages du roman d’André Dhôtel et qui ne peut être rejoint : le pays des souvenirs, des rêves, du vécu, des mémoires cumulées de mille lieux. C’est le pays de l’enfance, du premier regard qu’on a eu sur le monde, de ce regard qui ne cherche pas à qualifier et se contente de voir les choses telles quelles, dans leur existence propre, sans adjectifs. C’est également le lent et patient travail d’exploration dans une même direction : la terre promise qui n’est là que pour nous donner de quoi tendre vers, pour nous donner l’élan. L’artiste note ici : «C’est dans les méandres qui tendent vers et les sables mouvants dans lesquels parfois je m’enlise que je parviens, par chance, à l’occasion, à m’arrêter un instant pour admirer la vue et voir enfin ce qui m’entoure.» L’exposition présentée à la Galerie McClure est une halte, un relais dans la quête sans fin de ce pays où l’on n’arrive jamais.

Cécile Ronc est une peintre d’origine française installée au Canada depuis 2005. Diplômée de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, elle a obtenu une bourse de résidence de trois mois à la Casa de Velázquez à Madrid (printemps 2009), a récemment eu des expositions personnelles à la Galerie d’art d’Outremont (janvier 2014), à la Maison de la culture du Plateau Mont-Royal (mai 2012), à la galerie Elissa Cristall à Vancouver (septembre 2012) ainsi qu’à la Galerie Premier Regard à Paris (février 2010).


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Biennale de céramique Virginia McClure CAMÉLÉON

Susan Collettt, Neil Forrest, Rory MacDonald, Linda Sormin
Commissaire: Jean-Pierre Larocque
Du 3 au 25 octobre 2014
Vernissage : Jeudi le 2 octobre à 18 h
Conférence : Vendredi le 3 octobre à 19 h

La Galerie McClure est heureuse de présenter Caméléon, l’exposition inaugurale de la Biennale de céramique Virginia McClure. L’exposition, ayant comme commissaire invité Jean Pierre Larocque, présente quatre artistes canadiens d’exception : Susan Collett, Neil Forrest, Rory MacDonald et Linda Sormin. Leur travail aborde les thèmes de l’adaptation, la réinvention et la métamorphose à travers la discipline de la céramique contemporaine. Ils remettent en question et déconstruisent la matière, son histoire et ses traditions, pour les faire renaître dans un arrangement neuf, provocateur et poétique. Ils parlent de la nature profondément adaptative de l’argile, de son côté caméléon.

Jean Pierre Laroque est l’un des grands artistes céramistes du Canada et possède une connaissance approfondie du milieu. Il a eu carte blanche dans l’élaboration d’une exposition partageant le mandat de la biennale: souligner l’excellence et l’innovation dans la pratique de la céramique contemporaine. Ces quatre artistes se servent de la discipline de la céramique pour pousser plus loin leurs réflexions. En plus d’explorer plusieurs thèmes tels que la mémoire, l’identité culturelle et individuelle ainsi que la narration, ils mettent aussi en lumière l’histoire de la céramique, son lien avec l’architecture et son rôle dans les métiers d’art publics. Dans la série Maelstrom de Susan Collett, de fragiles constructions d’argile papier évoquent vaguement la forme du vase et prennent des allures de chorégraphie élémentaire. Dans Transits, Neil Forest explore les concepts de la représentation, la culture et la modernité dans une série de navires, des structures architecturales nomades faisant écho à l’histoire et au lieu. L’utilisation de la poudre de craie par Rory MacDonald pour décorer la surface de ces pièces, que ce soit des vases ou des îles flottantes, aborde aussi l’idée du nomadisme et de l’éphémère, remettant en question le fait que la céramique soit un objet d’archive résistant aux époques. Finalement, Linda Sormin crée sur place d’immenses structures fluides du plafond au plancher intégrants des pièces plus formelles, tel que dans Neverhole, en y ajoutant des artéfacts de l’environnement local, colonisant de façon unique l’espace de la galerie.

Chaque artiste fait usage d’une méthodologie et d’une esthétique qui lui est propre. Cependant, leurs œuvres ont ceci en commun qu’elles participent à l’invention et à l’articulation d’un langage céramique qui s’amuse à bousculer l’ordre établi. L’exposition est accompagnée d’un catalogue incluant l’analyse pertinente de Jean-Pierre Larocque et Victoria LeBlanc ainsi que des oeuvres des artistes.

cover_biennale_webCaméléon

76 pages (51 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN: 978-0-9865933-9-0
McClure Gallery, 2014
disponible: Galerie McClure
24,95 $ + tx

La Biennale de céramique Virginia McClure mets à l’honneur les racines du Centre des arts visuels qui a débuté en 1946 en tant que collectif de céramistes, le Potter’s Club. Celui-ci a joué un rôle significatif dans le développement de la discipline depuis plus de quatre décennies. Cinq biennales se tiendront entre 2014 et 2022 grâce à une généreuse dotation de Mme McClure, importante artiste céramiste et figure incontournable de l’histoire du Centre de 1955 à 2012.


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Renée Duval Gods and Monsters

Du 31 octobre au 22 novembre 2014
Vernissage : Jeudi le 30 octobre à 18 h
Conférence : Samedi le 1er novembre à 14h

La Galerie McClure est heureuse de présenter les œuvres récentes de l’artiste Renée Duval. L’exposition Gods and Monsters est composée de dix peintures à l’huile sur toile de grand format exécutées au cours des quatre dernières années. Les images d’arbres, bien que singulièrement et délicieusement représentatives, se proposent aussi comme des formes iconiques remplissant l’espace de la galerie d’une beauté énigmatique empreinte d’un sentiment d’urgence. C’est un honneur pour nous d’accueillir ces tableaux, de vivre en leur présence, sans oublier de célébrer l’artiste à l’origine d’une telle œuvre.

Les récents tableaux de Renée Duval sont tout aussi gracieusement picturaux qu’ils se révèlent complexes et pluri-sémantique. Les arbres et le ciel, leitmotivs centraux de l’œuvre de l’artiste, réaffirment sans cesse leur pouvoir d’évocation et tentent de s’inscrire dans une itération de plus en plus imaginative, théâtrale et hyper-réelle.

Dans Gods and Monsters, l’utilisation de l’image miroir, l’écho aux géométries sacrées qui en découle et le titre évoquant des dieux et déesses, nous invitent à nous attarder sur des éléments plus équivoques et énigmatiques que ceux qui nous avaient été jusqu’alors présentés. L’enchevêtrement de la nature et de l’imagination se délasse. Grâce à l’ambiance séduisante de ces peintures -les couleurs sensuelles, le minutieux travail du pinceau et une fine composition – l’artiste met au défi nos perceptions en même temps qu’elle interroge les siennes. Ce qui semble donner le ton chez Renée Duval c’est l’imprévisibilité et l’infinitude d’une quête picturale où l’inquiétude et la beauté semblent tenir délicatement en équilibre.

Nous sommes également ravis de publier un catalogue dans lequel sont présentées les toiles exposées, une sélection de travaux antérieurs ainsi que la transcription d’une conversation entre Renée Duval et l’artiste David Elliott. L’échange provoqué par les commentaires astucieux de David Elliott nous permet de saisir les préoccupations et l’engagement passionné dont fait preuve l’artiste, et ce en se plongeant directement dans son discours.

Cover_DuvalGods and Monsters – Renée Duval

57 pages (33 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN : 978-192649200-1
McClure Gallery, 2014
disponible: Amazon.ca
24,95 $ + tx

Renée Duval est née à Vancouver en 1963. Elle a obtenu son diplôme du Emily Carr College of Art and Design, à Vancouver, ainsi qu’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia, à Montréal. Ses œuvres ont été présentées dans des expositions à travers le Canada, les États-Unis et la France et font partie de plusieurs collections publiques et privées. Renée Duval a reçu de nombreuses bourses du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Son travail apparaît dans les publications Carte Blanche Vol. 2 – Painting (un survol de la peinture contemporaine canadienne) et dans RBC Canadian Painting Competition: 10 Years. Renée Duval vit et travaille à Montréal et est présentement Directrice des expositions à la Galerie McClure du Centre des arts visuels.


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Benjamin Klein Generator

Du 28 novembre au 20 décembre 2014
Vernissage : Jeudi le 27 novembre à 18 h

La Galerie McClure est heureuse d’accueillir Benjamin Klein pour cette exposition intitulée Generator. L’exposition est composée d’environs dix peintures à l’huile sur toile, qui furent toutes exécutées lors des deux dernières années. Ce travail s’inscrit dans le cadre d’une double exposition présentée à la Galerie McClure et à la Galerie Joyce Yahouda et est accompagné d’un catalogue.

L’ensemble du récent travail de Klein prend son impulsion dans la fantaisie, adoptant l’univers microbien des coccinelles et d’autres insectes comme point de départ à partir duquel explorer l’acte de la peinture. Les toiles aux couleurs stridentes et au trait sensuel, expressif, dépeignent à tour de rôle les lumineuses et sombres appréhensions de l’univers, un monde étrange et irrévérencieux évoquant clairement les hallucinations, l’allégorie, le mythe et le pouvoir de la peinture à articuler des propos allusifs et à frayer avec le perceptible.

Le titre de l’exposition révèle l’intention de l’artiste – peindre comme un générateur, dans un acte de régénération. Les essais de John Bentley Mays et de Ashley Johnson présentés dans le catalogue attestent du rejet de Klein envers le formalisme esthétique traditionnel et de sa préférence à plonger tête première dans le « temps du rêve », un espace où l’expérience corporelle est à l’honneur, où le surréel et le réel convergent pour révéler de nouvelles manières de créer de la signifiance à l’image de notre époque. Au service de l’imagination, l’artiste se donne le droit d’utiliser toutes les techniques et stratégies picturales – de la peinture de paysage à la narration, jusqu’à la figuration et abstraction. Comme Mays le remarque, ces œuvres sont « fortes, intelligentes, et empreintes d’urgence».

BenKlein_CoverGenerator – Benjamin Klein

54 pages (30 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN : 978 – 192649201-8
McClure Gallery, 2014
disponible: Galerie McClure
24,95 $ + tx

Benjamin Klein est né à Chicago et a grandit à Montréal. En 2005, il termine son baccalauréat en arts visuels à l’Université de Concordia où il gradue avec une mention d’excellence et lors duquel il fût récompensé du Prix Guido Molinari. Lors de l’été 2013, il complète une maîtrise en arts visuels à l’Université de Guelph. Il est représenté par la Galerie Joyce Yahouda.


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Karilee Fuglem January light, so light

Du 9 au 31 janvier 2015
Vernissage : Samedi le 10 janvier à 14 h
Rencontre avec l’artiste : Jeudi le 15 janvier à 19 h

La Galerie McClure est heureuse de présenter le travail de Karilee Fuglem dans le cadre de son exposition January light, so light. Reconnue pour ses grandes installations in situ, l’artiste continue d’explorer l’idée de ‘dessiner’ dans l’espace avec des matériaux transparents, la lumière et le mouvement. En résulte un travail éthéré et interactif, réveillant chez le visiteur une attention particulière à l’expérience du temps et de l’espace.

Depuis une vingtaine d’années, Karilee Fuglem explore la subtilité du monde visuel comme une façon de questionner nos perceptions. Son travail nait d’une fascination continue envers la réflexion de la lumière par les matériaux translucides et transparents et envers la manière dont la présence de notre corps cause de subtils déplacements dans le mouvement de l’air faisant en sorte que chaque visiteur devient partie prenante de l’œuvre. L’installation à la Galerie McClure est composée de bandes et de disques de film polyester ultra léger suspendus au plafond et aux murs, parfois devant des écrans éclairés par derrière afin de créer des formes et des ombres s’orchestrant en combinaisons infinies à travers l’espace.

Les déplacements atmosphériques provoqués par le mouvement du visiteur dans la galerie sont imprévisibles, surprenants voire même imperceptibles. Le travail de Fuglem explore aussi la fabrication de l’œuvre «vue à travers le corps, à la manière de la ‘visibilité secrète’ de Merleau-Ponty. La réalité physique du monde visuel fait écho à notre propre physique.» Le travail rend visible ce qui normalement est invisible; il provoque une prise de conscience du ‘ici, maintenant’. Le titre, January light, so light, met en évidence le fait que la lumière hivernale, aussi minimale soit-elle, peut créer une altération de la perception du monde qui nous entoure. L’expérience de l’œuvre émerge précisément de notre perception de la lumière et des ombres, tel un chuchotement visible, et offre un moment de poésie visuelle qui nous imprègne de notre relation propre au monde vécue.

Originaire de Colombie-Britannique, Karilee Fuglem vit et travaille à Montréal depuis 1989. Depuis, elle a participé à de nombreuses expositions solo à travers le pays. Installations, dessins, photographies et livres d’artiste sont ses disciplines. Récemment, elle a participé à l’exposition de groupe Apprivoiser l’espace à la galerie Circa de Montréal, a présenté Circling the Inverse Square à la Kitchener-Waterloo Art Gallery en 2013; Anima à la galerie FOFA et à la Biennale de Montréal en 2011 (et en 1998); ainsi que Chimère / Shimmer au Musée des beaux-arts du Québec en 2010. Son travail fait partie de plusieurs collections publiques et privées incluant celles de la MBNQ et du Musée des beaux-arts du Canada ainsi qu’une installation permanente au siège social du Cirque du Soleil. Elle est représentée Pierre-François Ouellette arts contemporain. Karilee Fuglem souhaite remercier sincèrement le Conseil des arts du Canada pour le support reçu dans la recherche sous-tendant ce projet d’exposition.


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Dennis Ekstedt Megalopolis

Du 6 au 28 février 2015
Vernissage : Jeudi le 5 février à 18 h

La Galerie McClure est heureuse de présenter les récentes œuvres de Dennis Ekstedt dans le cadre de l’exposition Megalopolis. Environ quinze huiles sur toile rappelant de manière évocatrice le chatoiement de villes illuminées y seront dévoilées. Bien que ces œuvres représentent des vues panoramiques de la terre plutôt que des paysages à proprement dit, elles abordent toutefois la quête traditionnelle du paysage afin de mieux comprendre les relations qu’entretient l’homme avec la nature. Les peintures de Dennis Ekstedt explorent et célèbrent, à travers une beauté palpable, une version contemporaine de cette quête. Ses œuvres sont visionnaires, elles tentent de rendre compte de notre sensation et de notre rapport à nous-même dans un monde où les termes de la cohabitation doivent absolument être redéfinis, où la nature et le virtuel, l’humain et le proliférant système nerveux de nos technologies coexistent.

Les peintures de Dennis Ekstedt offrent un point de vu du ciel. Nous sommes à mille lieux, la regardant d’en haut ces villes illuminées. À certains moments, la perspective nous donne l’impression d’approcher dans un angle inhabituel l’horizon obscur de la terre. Tout se passe comme si nous prenions place dans un avion tournant à la recherche d’un endroit sécuritaire où se poser. Notre compréhension de la distance est influencée par la manière dont il nous est donné de contempler le paysage, comme un miroir de notre propre existence. Nous n’observons pas seulement d’abstraites constellations d’étoiles, mais plutôt une toile de lumières semblable à un organisme vivant, un assemblage d’artères témoignant de l’œuvre de l’homme sur la terre. La lumière peut dès lors être appréhendée comme écriture en braille marquant l’évidence de notre présence. La majorité des œuvres récentes de l’exposition arborent le titre Lodestar — « quelque chose ou quelqu’un entrainant ou guidant une personne ou un groupe de gens. » Si la lumière est notre guide, nous ne devons plus chercher à reconnaitre une ville spécifique dans ces toiles, mais plutôt, comme le note l’artiste, y voir toutes les villes, toutes les communautés et par conséquent notre existence collective. Comme c’est le cas dans la vie réelle, la distance, qu’elle soit temporelle ou spatiale, peut être rédemptrice. Par leur contenu et leur forme, les peintures d’Ekstedt le sont assurément.

Un catalogue accompagne l’exposition incluant un essai de l’auteur John K. Grande ainsi qu’une trentaine de reproductions couleurs.

DennisEkstedt_CoverMegalopolis – Dennis Ekstedt

55 pages (38 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN : 978-192649202-5
McClure Gallery, 2015
disponible: Galerie McClure
24,95 $ + tx


Dennis Ekstedt vit et travaille à Montréal au Canada. Il est diplômé des Beaux-Arts au Emily Carr Institute of Art and Design à Vancouver, C.-B. et a terminé une maitrise à l’Université Concordia à Montréal. Il fut gagnant de l’Est du Canada lors du Concours de peintures canadiennes RBC en 2002 et ses peintures figurent dans plusieurs collections publiques, corporatives et privées. Il fut exposé au Canada, aux États-Unis et en France et a reçu de nombreuse subventions du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec. Son travail apparaît dans les publications Carte Blanche Vol 2 Painting (2008) et The RBC Painting Competition: 10 years (2008).


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Maskull Lasserre Pendulum

Du 6 au 28 mars 2015
Vernissage : Jeudi le 5 mars à 18 h
Rencontre avec l’artiste : Jeudi le 12 mars à 19h

La Galerie McClure est heureuse de présenter sa première exposition du sculpteur Maskull Lasserre. Pendulum présente des pièces récentes explorant des thèmes qui caractérisent les œuvres des dix dernières années de l’artiste. L’exposition est accompagnée d’un catalogue de 80 pages incluant plus de 40 œuvres ainsi qu’un essai de l’auteur Rachel Anne Farquharson.

Les formes sculpturales de Lasserre sont travaillées avec précision et beauté et agencées avec brio. Ironiquement, une telle attention aux détails ne fait qu’ébranler les certitudes. Une chaise, un piano, une grenade, une branche d’arbre tombée sont méticuleusement sculptés et prennent de nouvelles identités. Le glissement entre la forme et le sens bouscule nos connaissances, rend nos certitudes impossibles. Toute catégorisation ou conclusion est troquée pour une expérience tactile, esthétique et profondément ambiguë.

À plusieurs égards, le travail de Lasserre est autobiographique. Prenant comme source son enfance en Afrique du Sud, jusqu’à son expérience de musicien, de boxeur et d’artiste en temps de guerre en Afghanistan, il mélange, avec une inconfortable élégance, des objets qui ne devraient normalement pas coexister : la guerre et l’art, le lyrique et le macabre, un sac de vitesse et les notes profondes du piano. En brisant de telles frontières, il remet en doute le charme de l’œuvre et l’enflamme à la fois. Cette exposition de Lasserre témoigne de la profondeur des perceptions, de son humilité et du respect pour le matériel qui sont au fondement de son travail manuel. La gravité et la responsabilité qui sont au cœur de l’œuvre donnent une réelle pertinence à cet assemblage d’objets sculptés.

Né en 1978, Maskull Lasserre détient un baccalauréat de l’Université Mount Allison (beaux-arts et philosophie) et une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia (sculpture). Son travail a été exposé internationalement, dont au Musuem of Art and Design de New-York et au Musée Villa Rot en Allemagne. Il a été artiste en résidence dans le cadre du Programme d’arts des Forces canadiennes ainsi qu’au Broad Institute of MIT and Harvard et au California College of the Arts. Ses oeuvres apparaissent sur la monnaie canadienne et font partie de plusieurs collections privées et publiques dont celles du Musée des beaux-arts de Montréal et du Gouvernement du Canada.

MaskullLasserre_CoverPendulum – Maskull Lasserre

80 pages (72 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN : 978 – 1926492-03-2
McClure Gallery, 2014
disponible: Galerie McClure
24,95 $ + tx


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Exposition annuelle des étudiants

Vernissage : jeudi le 2 avril à 18h
Exposition : du 3 au 18 avril 2015

Les étudiants inscrits à l’école d’art pour la session d’hiver sont invités à exposer leurs œuvres dans le cadre de notre exposition annuelle. Cette exposition qui comprend des centaines d’œuvres dans une grande variété de techniques donne aux étudiants la possibilité de voir leurs œuvres dans le contexte d’une galerie professionnelle. Elle offre aussi au public l’opportunité de pouvoir apprécier la grande diversité de la production artistique qui a lieu au Centre.


Jennifer Hornyak The Figure Revisited

Exposition : du 1 au 23 mai 2015
Vernissage : jeudi le 30 avril à 18 h
Rencontre avec l’artiste : jeudi le 7 mai à 19 h

La galerie McClure est fière de présenter le nouveau travail figuratif de Jennifer Hornyak lors de l’exposition The figure Revisited. Une trentaine de peintures à l’huile réalisées entre 2014 et 2015 y seront présentées. L’exposition se compose de larges toiles montrant des formes humaines seules ou en groupe d’une série de petits portraits empreint d’une poétique sombre qui les caractérise. Elle sera accompagnée d’un catalogue comportant un texte de Victoria LeBlanc, directrice de la galerie.

Lors des vingt dernières années, Jennifer Hornyak s’est dédiée presque exclusivement à explorer expressivement le genre de la nature morte. Nous reconnaissons immédiatement sa signature grâce aux riches harmonies de couleurs et à une imagerie souvent brute et passionnée qui laisse transparaitre, dans des formes toujours ré-agencées, les qualités lyriques et évanescentes de son sujet.

Le travail figuratif ne représente pas tant une nouvelle découverte qu’un retour aux sources, une reconquête des thèmes précédemment explorés dans les années 80. Les œuvres révèlent l’artiste à son meilleur, exhibant la peinture et sa vision artistique afin d’évoquer des vérités troublantes sur la condition humaine mais aussi, plus précisément et plus personnellement, afin de dévoiler un soi réalisé à travers l’acte de peindre et la matérialité de la peinture elle-même.
Hornyak dit vouloir capturer dans ces nouvelles œuvres figuratives un certain « pathos et une fragilité qui existe dans la condition humaine ». En effet son travail aborde la profonde solitude humaine alors que les sujets des toiles errent dans les parcs et les espaces publics, toujours en retrait, témoins de leur intériorité. Dans les petits portraits Hornyak trace des visages esseulés, se confrontant au fond monochromatique et épaissis de multiples couches de peinture. Le profond impact émotionnel naissant de ce travail émerge de la rencontre fertile entre deux impulsions opposées – le désir de laisser la peinture parler d’elle-même – Hornyak tente d’incorporer l’abstraction dans son travail – et le refus d’abandonner la charge de l’image – la forme humaine. L’artiste crée avec succès un espace liminal entre la figuration et l’abstraction dans lequel le sens poétique et le plaisir visuel prennent place et résonnent.

Jennifer Hornyak est née en Angleterre où elle a étudié au Grimsby School of Art pour ensuite immigrer au Canada. Au cours des quarante dernières années, elle a développé une longue carrière et a exposé en Europe et en Amérique du Nord. On retrouve son travail parmi plusieurs collections privées et publics. Elle est représentée à Montréal par la Galerie de Bellefeuille.

JenniferHornyak_CoverThe Figure Revised – Jennifer Hornyak

54 pages (37 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN : 978-192649203-2
Galerie McClure, 2015
disponible : Amazon.ca
24,95 $ + tx


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Sue Rusk Ephemera

Exposition: 29 mai au 20 juin 2015
Vernissage: Jeudi le 28 mai à 18 h
Artiste, commissaire, danseuse | un échange: Jeudi le 4 juin

L’exposition Ephemera des œuvres de Sue Rusk à la Galerie McClure inclue approximativement trente œuvres réalisées dans son jardin au Vermont durant les trois dernières années. Réalisées en aquarelle, acrylique, fusain et conté sur Mylar et papier fait à la main, ces œuvres allient l’immédiateté du dessin spontané à la solidité d’une longue et considérable recherche.

Le sujet de cette exposition, les fleurs, captive l’artiste depuis très longtemps ; elle revient d’ailleurs toujours à ce thème. Cependant, les œuvres de Ephemera ouvrent un spacieux espace. Les préoccupations antérieures de l’artiste ne sont pas tant abandonnées que réinvesties dans une poétique visuelle évoquant l’expérience charnelle, le sentiment de vérité et la profonde conscience de la mutabilité de la vie. Dans cette série, Rusk choisit de privilégier le dessin pour ses aptitudes de dépouillement. « Je voulais simplifier les choses, éliminer tout ce qui n’est pas essentiel et le dessin, qui fut toujours important pour moi, convenait exactement à ce que je désirais. » En tant que discipline artistique la plus élémentaire, le dessin donne à Rusk la chance de nourrir une expérience de l’immédiateté et d’intervenir avec son sujet. Une impression de mouvement et de métamorphose est inhérente à cette série. Rien n’est ancré, enraciné. Les choses vacillent, se plient, tombent, s’inclinent et dansent ; plusieurs titres sont d’ailleurs directement empruntés à la danse : En l’air, Dénouement, Plié, Pas de chat. Dans cette série d’œuvres nous avons le sentiment que les choses sont prêtes à se dissoudre ou se désintégrer, comme si les pétales se détachaient d’un bourgeon, les feuilles d’une tige. Contre un tel sentiment de dissolution et de vulnérabilité, Rusk offre une poétique qui réinstalle sans cesse la beauté dans la danse cyclique et éternelle du changement. Les lignes agiles et tremblantes capturent le mouvement perçu au cœur de la nature.

Sue Rusk affirme que cette série d’œuvres parle de « ce que j’aimerais ressentir ». Ephemera offre à l’artiste et au spectateur un baume poétique pour l’âme et une intime communion avec la nature, non pas malgré sa mutabilité, mais à travers elle.  Sue Rusk est née à Montréal. Elle a réalisé plusieurs expositions solos et de groupe au Canada, en France, au Brésil, en Israël, en Espagne et aux États-Unis. Son travail se retrouve aussi dans plusieurs importantes collections privées, publiques et d’entreprises, à l’échelle nationale et internationale. Elle a enseigné le dessin et la peinture au Centre des arts Saidye Bronfman et a développé, dirigé et enseigné à l’École d’art créatif pour les enfants. Elle continue à donner des cours dans son atelier.

Ephemera – Sue Rusk

60 pages (38 reproductions couleur)
français / anglais
ISBN : 978-1-926492-05-6
Galerie McClure, 2015
disponible : Galerie McClure
24,95 $ + tx

 

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